Comnuniqué commun de l'opposition sur le CPAR St-Lys

L'EHPAD de St-Lys ferme et le CPAR arrive. L'EHPAD de Fonsorbes ouvre (ci-dessus).

CPAR DE ST-LYS, LE MAIRE FAUTIF

Voici le communiqué commun d'Imagine Saint-Lys, Saint-Lys en vie et Jean-Pierre Michas sur le Centre de Préparation Au Retour (CPAR) suite au rendez-vous à la sous préfecture : 

L'ensemble des membres de la minorité du conseil municipal de St-Lys, uni pour l'intérêt de la commune dans l'affaire du CPAR, a rencontré le 6 octobre Mme la sous-préfète de Muret et Adoma car l'équipe majoritaire ne nous a pas informé de la réalité de ce projet. Des échanges avec les autorités il est ressorti que M. le maire, avec le soutien de son équipe, a caché la vérité sur le CPAR  :

1-Il n'a pas rien fait pour empêcher le départ de L'EHPAD de la Joie de Vivre.

2-Il connaît ce projet depuis avril 2021 et non pas juin 2021. Il n'a informé les Saint-Lysiens qu'en octobre 2021.

3-Il n'a pas cherché à acheter les locaux et le terrain de la Joie de Vivre, idéalement situés, ni même plus tard à les préempter pour proposer un projet alternatif.

4-Il n'a pas présenté à Adoma et à la préfecture, une reconversion structurée des bâtiments de l'EHPAD, ce qui aurait évité un  CPAR proposé par Adoma.

5-Il propose un CPAR à 80 étrangers déboutés du droit d'asile alors qu'Adoma ne descendra pas en dessous de 120 pour des raisons économiques.

6-Il n'a pas provoqué la réunion publique du 17 octobre. C'est la préfecture qui l'ordonne.

7-Contrairement aux usages, il a refusé un débat en conseil municipal en présence d'Adoma.

8-Il a mélangé pour des raisons politiciennes le dossier des jeunes migrants et du CPAR qui ne sont pas liés.

9-Il a fait organisé une pseudo manifestation anti CPAR, aux objectifs flous, le vendredi 30 septembre, sans l'aval de la sous-préfecture et les élus de la minorité.

10-Il a caché aux Saint-Lysien·ne·s l'avancement du CPAR. Pour la préfecture, ce CPAR sera une réalité dès 2023.

En conséquence les élus de la minorité du conseil municipal constatent que M. le maire et son équipe sont pleinement fautifs dans l'affaire du CPAR.

Nous invitons donc tous les Saint-Lysiennes et Saint-Lysiens à venir à la réunion publique organisée par Adoma et la préfecture, le lundi 17 octobre à 19h à la Gravette.

Venez nombreux et n'hésitez pas à posez des questions !