Conseil municipal du 1/10/12

Compte rendu du Conseil municipal du 1^er Octobre 2012

MM. Patrick Lasseube & Bernard Barbié

Une suite inquiétante de  7 démissions dans l’équipe de M. J. Tène

Peut-on parler de crise profonde, d’hémorragie au sein de l’équipe de M. le Maire ? 

Cette 7^è démission traduit visiblement une situation préoccupante d’instabilité,  pour ne pas dire plus au sein même de l’équipe municipale.

Pour rappel

Seulement après quelques mois de mandat, M. le maire, Jacques Tène retirait ses délégations à Mme Marie-Ange Sicard, Première Adjointe aux finances et aux transports, qui pourtant avait  largement contribuée à sa victoire au 2^è tour des élections municipales de 2008. Démise de ses fonctions, elle est toujours conseillère municipale mais ne siège à aucune séance.

Puis se fut le tour de Mme Catherine Guth, 2^è adjointe de perdre ses délégations à l’urbanisme et l’assainissement, elle démissionne du conseil municipal … Depuis la liste des démissions ne cesse de s’allonger :

M.   Mathieu Herengt rend sa délégation à l’amélioration et développement des équipements sportifs et démissionne du conseil municipal.

M. Boris VIVEN rend sa délégation d’adjoint à la culture, sports, aux loisirs et à la citoyenneté)

M. Lucien Barthe rend sa délégation à l’urbanisme.

Mme Véronique Camaiserend sa délégation à l’autonomie et à l’insertion des personnes fragilisée. Elle a quitté la commune mais est toujours inscrite au Conseil municipal auquel elle ne participe plus !

Le 1^er Octobre, M. William Bénadji, rend ses délégations travaux de voirie, assainissement et sécurité. Il démissionne aussi du conseil municipal.

Ce sont, pas moins de 7 élus, (un tiers de l’équipe majoritaire) des proches de M. le maire, en charge de délégations importantes qui ont rendu leur tablier. On est loin de l’euphorie de début de mandat. Aujourd’hui les rictus sont l’expression d’une certaine nervosité.

Devant un tel abandon de poste, difficile de colmater les brèches. Ainsi les délégations de Mme Véronique Camaise n’ont pas été attribuées à un autre élu. Nous retrouvons ainsi deux membres d’une même famille père et fille qui siègent désormais au conseil dans l’équipe de M. le maire.

 

Cacophonie au sein de l’équipe municipale autour d’une dénomination de nom de rue.

En séance du conseil municipal du 1^er cctobre, M. Tardy adjoint au maire propose de donner le nom de Sainte Catherine, tout simplement parce que le promoteur immobilier lui a adressé une lettre souhaitant que la rue de son lotissement  puisse porter le prénom de sa belle mère Catherine !  Transformée pour la circonstance en rue Sainte Catherine.

Non, nous ne sommes pas un 1^er avril et ceci n’est pas une plaisanterie. Face à cette proposition aussi saugrenue que déplacée et à la demande de Monsieur Lasseube, la délibération fut immédiatement retirée de l’ordre du jour par M. le maire.

Mais le comble est que la plaque de rue a été posée (voir photo), avant même que ne se prononce le Conseil municipal.

M. l’adjoint au maire voulait faire rapidement plaisir au promoteur immobilier,  mais M. le maire en a décidé autrement. Pour l’instant le respect de la décision du maire n’est pas appliquée sur le terrain !

Nous sommes attachés à ce que la dénomination d’une rue puisse être l’occasion de mettre à l’honneur des personnes qui ont marqué l’histoire de Saint-Lys, de la région, de la France ou bien témoigner de l’existence d’un fait marquant, d’une particularité bien Saint-Lysienne …

L’attitude de M. Tardy adjoint au maire, est révélatrice de l’intérêt culturel qu’il porte pour sa commune.

Question du public : « Où en est-on du projet de maison des associations »

Curieusement la réponse de M. le maire semblait toute prête pour être spontanée, en voici la teneur :

« Le dossier est en cours d’instruction à l’ADÈME ( Agence de l’environnement et de l’économie d’énergie) Si celle-ci subventionne le projet, la construction de la maison des associations sera lancée, en cas de réponse négative le projet sera retiré ».

Sachant que l’ADÈME n’intervient de que façon très minime dans l’aide au financement sur seulement les aménagements qui conduisent à des économies d’énergie, (panneau solaire, isolation, chauffage…) il est plus que surprenant que monsieur le maire suspende sa décision de poursuivre ou non un projet de plus de 4 millions d’euros, sachant que des sommes importantes ont été engagées pour le financement d’études et d’appel d’offres. Tout ceci ressemble à « une chronique d’une mort annoncée ».

Le « tout à l’égout » arrivera un jour à Mingecèbes et à Las Souliguières

Après le projet avorté de station bambou roseau défendu « bec et ongle » par l’équipe de monsieur le maire et plus particulièrement MM. Tardy et Sutra adjoints au maire en charge du dossier, celui-ci revient à la raison en demandant au Conseil Général d’inscrire la programmation du projet de tout à l’égout pour ces deux quartiers, tel que l’avait défini l’équipe de la précédente municipalité en 2006 !

Une fois inscrit en programmation par le Conseil Général, il faudra encore attendre un an ou deux ou plus  avant que les travaux s’effectuent.

Que de temps et d’argent du contribuable perdu, pour avoir voulu imposer une station d’épuration bambous roseaux alors que la station d’épuration de Saint-Lys  construite en 2003 avait été aménagée pour recevoir les effluents des quartiers de Mingecèbes et Las Souliguières.