Saint-Lys n'a toujours pas de budget
Le projet sans fin : Le CPF devient PRAC
Un budget mal préparé
D'abord, lors du conseil municipal du lundi 4 avril, le budget n'a pas pu être voté tant les erreurs de calcul étaient nombreuses. Devant les remontrances de l'opposition, il faudra donc attendre avant que notre commune puisse avoir un budget voté.
Cet incident montre le peu d'investissement et de travail de cette équipe majoritaire, menée par le maire M. Serge Deuilhé (dissident PS, soutenu par Les Républicains).
Un budget dans la continuité de M. Jacques Tène (PS).
Depuis six mois, la nouvelle municipalité navigue à vue. Malgré de nombreux mois pour établir le budget de 2017, il est plein d’hésitations :
-70 000€ pour des dépenses imprévues,
-200 000€ pour des opportunités d’achat immobiliers alors que le patrimoine déjà existant n’est pas entretenu…
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100 000€ pour engager une étude sur la vétusté du COSEC qui a plus de 50ans…
Bref, une totale absence de perspective d’ensemble. Il n'y a pas de programmation. Il y a la poursuite du gaspillage de l'argent public, car certains investissements engagés par M. S. Deuilhé, alors premier adjoint de Jacques Tène, sont inexploités. Ainsi, l'achat récent d’un garage décrépi, avenue du Languedoc à 70 000€, ne sert à rien. Autre exemple encore, avec l'achat d’une maison désaffectée au Moulin de la Jalousie (250 000€+50 000€ pour la démolition avec désamiantage) soit un total de 370 000 euros pour là aussi ne rien en faire. Si l’on y ajoute les 350 000€ de frais d’études de la MACS, projet aujourd’hui abandonné, nous arrivons à près de 1 000 000€ d’argent public gaspillé !
Un budget éloigné des attentes des Saint-Lysien(ne)s
Pour 2017, nous voyons sortir des cartons la Maison des Assistantes Maternelles, la MAM : 350 000€ d'un coup pour un projet dont nous parle pour la première fois. Oui une MAM est certes un équipement utile, mais est-elle la priorité du moment ?
Pour 2017, nous avons la continuité du projet centre pluri-fonctionnel (CPF) toujours sans aucune présentation d’esquisse, sans descriptif du contenu. Mais, comme l’a dit madame l’adjointe au maire Mme Bruniera, « le projet initial de 2015, n’a pas changé, seuls quelques détails sont à régler… ». Le seul changement est le changement de nom le CPF est devenu le PRAC (Projet de Réhabilitation de l'Ancien Collège). Là, il y a carrément tromperie de la part de la municipalité socialo-républicaine. Elle s’était engagée à revoir complètement et de façon transparente l’ensemble du projet qui a été à l’origine de la dissolution du conseil municipal. La valse des sigles masque un PRAC bien patraque.
Un budget d’investissement à coté de la plaque
Nous en doutons fortement que les maigres investissements prévus répondent aux attentes des Saint-Lysiens. Aux d’interrogations de la population, le Maire répond systématiquement : « notre équipe réfléchi » Mais agit-elle ?
- Aux clubs exaspérés par des installations sportives usées, Aux activités qui commencent à partir de Saint-Lys faute d’équipement modernes, la municipalité socialo-républicaine répond par une pauvre étude à 100 000€ pour le seul devenir du COSEC qui a plus de 50ans. Il n'y a rien d’autre pour le sport.
- Pas un euro pour les installations associatives comme le centre culturel des glycines qui est à l’abandon, tout comme la partie de l’ancien collège datant de 1904, la MJC… aucune action.
- Pas un euro pour remettre à niveau la coulée verte tant prisée par les Saint-Lysiens
- Pas un euro pour les travaux d’entretien et de réparations des dégâts causés par les inondations qui se poursuivent dans l’église, alors que la mairie perçoit une recette de 10 000€ de location pour les antennes dans le clocher.
- Pas un euro pour la maison de la santé, tant attendue et là ce n’est pas faute de réflexion, celle-ci dure depuis plus de 12 ans.
- Pas un euro concernant le projet de la maison des arts martiaux pour laquelle M. Deuilhé a approuvé l’achat d’un bien immobilier à démolir pour 300 000€.
Par contre, à l’inverse de nombreuses communes en France, Saint-Lys bénéficie d’un bon contexte financier. La très légère baisse des dotations de l’État -1,6% (30 000€), s’annule par une hausse des recettes fiscales +60 000€. Des recettes sont toujours en hausse pour Saint-Lys. En effet, de 2013 à 2017, nous avons une augmentation de + 576 431€, soit +18% en 5 ans.
Par contre, la municipalité ne formule aucune objection au coût du transfert, de l’État à la commune, de la délivrance des cartes d’identités. C'est un coût de 30 000€ par an pour le contribuable St-Lysien, qui sera seulement compensé par une dotation de 3500€ du gouvernement. L’État se moque de nous. Pour notre part, nous demandons à l’État de revoir sa copie ou alors il faut fermer ce service. Nous n’avons pas les moyens de remplacer gratuitement un service jusqu’ici assuré par l’État.
Il faut parfois être ferme et n’avoir pas peur d’être insoumis dans ces cas là.