Retour sur la fête de Saint-Lys

Malheureusement, cette année encore nos fêtes de Saint-Lys ont été marquées par le Covid-19.

Fallait-il organiser les fêtes malgré la 4e vague ?

Oui, sûrement, et le M. le maire a eu raison de le faire car tout le monde a envie de sortir et de s'amuser un peu. Pensons à notre jeunesse à qui nous avons volé des mois et des mois d'allégresse. D'ailleurs, le beau temps aidant, la fréquentation fut bonne.

Pour autant il nous apparaît que, comme l'année dernière, une place trop importante a été donnée à la fête foraine au détriment d'animations gratuites pour les Saint-Lysien·ne·s.

Comme nous l'avions déjà écrit, le bal a sa place sous la halle. Il n'est pas normal d'avoir des auto-tamponneuses sous la halle qui doit rester le cœur de la fête (voir photo ci dessus). Il faut plus d'animations gratuites pour tous les âges et moins de divertissements payants qui sont chers pour les familles.

De même, bien des commerçants sédentaires ont dû baisser leur rideau, du 25 au 31 août 2021, car leur activité se trouvait empêchée par le trop de place pris par cette fête foraine. Même un café a fermé pour la fête, ce qui est paradoxal, vous en conviendrez.

Plus surprenant encore fut le contrôle du passe sanitaire. Si le comité des fêtes a véritablement contrôlé pour le bal, les forains n'ont fait aucun contrôle du passe pour les adultes, n'ont ni respecté les gestes barrières, ni le port du masque, ni fait systématiquement la désinfection des attractions.  (voir photo ci-dessous)

Ce n'est pas normal et pourtant c'était couru d'avance. Il était illusoire de faire reposer le contrôle sur les forains dont le métier est justement le contraire. Le comité des fêtes aurait dû contrôler les points d'accès de la fête foraine pour éviter ce grand n'importe quoi.

Notre groupe Imagine Saint-Lys a déjà dit que la période du Covid-19 aurait été judicieuse pour repenser nos fêtes. Nous nous tenions prêts à aider la majorité actuelle pour réfléchir à une nouvelle organisation de nos fêtes. Hélas, encore une fois, ce fut une occasion manquée.