8 mars, journée internationale des droits des femmes

Masih Alinejad, une Iranienne contre le port obligatoire du voile

FEMMES ! VIE ! LIBERTÉ !

8 mars 2024 : Journée internationale des droits des femmes

Ce sont les échos d'un soulèvement révolutionnaire en Iran et nous devons rendre hommage au combat, à la dignité des femmes et des hommes dans ce pays.

D’autres pays se distinguent hélas par des pratiques violentes de discrimination à l’égard des femmes, comme le Pakistan, l’Afghanistan, mais aussi bien d’autres… Les femmes subissent toutes formes de violence comme le viol, les mutilations génitales, le mariage et la grossesse forcés, la lapidation, l’interdiction d’aller à l’école...

Chez nous, le 5 mars 2024 , le Congrès a voté très largement l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution. Il faut s’en réjouir vivement.
La France devient, ainsi, le premier pays à inscrire explicitement l’interruption volontaire de grossesse dans son texte fondateur.

Mais la réalité est encore désastreuse pour les femmes :

• 125 femmes ont été tuées par leur partenaire ou ex-partenaire

• 27 hommes ont été tués par leur partenaire ou ex-partenaire

• 12 enfants mineur.es sont décédé.es, tué.es par un de leurs parents dans un contexte de violences au sein du couple.

82% des mort.es au sein du couple sont des femmes. Parmi les femmes tuées par leur conjoint, 31% étaient victimes de violences antérieures de la part de leur compagnon. Par ailleurs, parmi les 23 femmes ayant tué leur partenaire, 9 d'entre elles, avaient déjà été victimes de violences de la part de leur partenaire.

Il n’est plus acceptable que les policiers dans certains cas refusent le dépôt de plainte.

Si la situation des droits fondamentaux des femmes a progressé ces dernières années, le sexisme a la vie dure.

Il faut protéger nos filles et éduquer nos garçons. La prise de conscience passe par l’éducation à l’école et à la maison.

Source : « Étude nationale sur les morts violentes au sein du couple. Année 2022 », ministère de l’Intérieur, Délégation aux victimes.

Nicole Dédébat