Saint-Lys a besoin d'un conseil local de développement de la vie associative ?
Le Conseil Local de Développement de la Vie Associative (CLDVA) :
Quels réels bénéfices pour les associations de Saint-Lys ?
Saint-Lys le 14 janvier 2025
Lettre ouverte à Monsieur le maire, Serge Deuilhé.
Contrairement au Saint-Lys Olympique Omnisport (S.L.O.O.) qui jouit d’une totale indépendance de gestion vis-à-vis de la municipalité, le CLDVA est une émanation de la municipalité, et, le ou les représentants de M. le maire ont toujours le dernier mot et peuvent à tout moment reprendre la main. Le CLDVA n’est pas une instance associative à part entière. Pour preuve immédiate : Le présent mail d’information de la tenue des prochaines élections est envoyé depuis le secrétariat de M. le maire !
Concernant la communication, la municipalité a l’ensemble des adresses mail. De toute évidence, il est inutile de mobiliser le CLDVA sur ce sujet. Le guide des associations remplit amplement cette mission.
Quant à la désignation des meilleurs emplacements pour poser de nouvelles grilles pour des banderoles, il suffit de repérer les actuels emplacements des panneaux municipaux pour l’annonce des conseils municipaux et autres manifestations initiées par la municipalité. Il semble que se ne sont pas de nouvelles grilles qu’il faudrait installer mais des panneaux pour de l’affichage réservé aux associations. La mise à disposition de nouveaux panneaux « libre expression » serait souhaitable. Toutefois il est à noter que les communes de 10 000habiatants possèdent, d’une programmation (mensuelle, trimestrielle…) des activités associatives qui font l’objet d’une communication sur support papier et affiche, indépendante des bulletins ou magazines municipaux.
L’attribution des subventions aux associations relève entièrement des élus, car l’élaboration du budget attribué aux associations est du ressort de la municipalité.
Le CLDVA se voit confier certaines missions qui sont, me semble-t-il, du ressort du service des associations, comme, par exemple, la gestion des biens communs (mutualisés) aux associations.
La première journée des « bénévoles associatifs » (30/11/2024) n’était pas l’émanation d’une proposition du CLDVA mais bien du secrétariat de M. le maire dont le programme prometteur étalé sur toute une journée a été ajournée au dernier moment sans en connaître la raison !
Alors que nous allons dépasser les 10000 habitants, le nombre d’associations réellement actives sur la commune semble stable depuis des années (80 associations en 2008 contre 98 en 2024). Par contre, constat est fait que la culture est le parent pauvre de notre commune. La seule nouvelle salle communale pouvant recevoir des expositions temporaires à L’Escalys ne sera pas mise à disposition des associations culturelles, mais pour accueillir des expositions temporaires du Musée d’Art Contemporain des Abattoirs ! Avant de contractualiser ce genre de partenariat, dont je ne remets pas en cause le fond, mieux vaux s’assurer d’abord, que le minimum des besoins locaux soient remplis.
Dès sa création, j’avais dénoncé que le CLDVA était une structure de gestion qui ne correspondait pas à notre commune. Elle est présente dans des communes de plus grande importance que la notre (15 000 à 20 000 hab). Après quelques années de présence, le CLDVA n’a toujours pas trouvé sa place et son fonctionnement est des plus chaotiques. Par contre, il est à noter la bonne performance du service communal dédié aux associations. Il est à l’écoute et chacun de nos courriers et courriels reçoivent un accusé de réception ou une réponse.
Patrick Lasseube,
Maire honoraire,
Responsable et animateur associatif