Un château d'eau monstrueux
Premier cadeau de la nouvelle municipalité aux Saint-Lysiens : Un énorme château d’eau !
Tel que pourrait être le château d’eau de Saint-Lys, mais il vous faut l’imaginer encore bien plus grand !
(L’équivalent du volume de la halle de Saint-Lys posée sur un immeuble de 17 étages !
20 fois plus gros ! et 2 fois plus haut que le château d’eau actuel de FONSORBES !)
Compte tenu de l’urbanisation croissante du secteur Fonsorbes, Fontenilles et Saint-Lys qui regroupe plus de la moitié de la population de tout le syndicat des eaux des coteaux du Touch comprenant 51 communes, il y a une nécessité absolue, de prévoir une réserve d’eau pour subvenir aux besoins actuels et futurs au moins jusqu’en 2024 de ces trois communes.
La capacité de ce réservoir, estimée à 4200 M3, permettra d’avoir une meilleure autonomie en cas de rupture d’alimentation, ou de canalisation, et d’avoir une meilleure défense incendie sur le secteur Nord du Syndicat.
Le château d’eau n’est pas une fatalité !!!!
Il existe un réservoir semi enterré sur les hauteurs de SAIGUÈDE qui vient d’être agrandi. Madame le Maire de Saiguède est favorable à un nouvel agrandissement du réservoir existant sur sa commune, une alternative au château d’eau évidente, mais le Président du syndicat des eaux fait la sourde oreille.
Pour résoudre cette problématique, plusieurs solutions possibles, dont deux que le syndicat a bien voulu faire étudier et une que l’on nous impose : le château d’eau.
Un réservoir semi-enterré intégré dans l’environnement
Il se présente sous la forme circulaire (diamètre 34,5m), carré ou rectangulaire, d’une hauteur de 4,5m et une surface au sol de 934 m. Pour une hauteur de 4,5m, le réservoir émergera de 1,5m au dessus du terrain naturel qui sera végétalisé pour une inscription parfaite dans l’environnement y compris proche d’habitations. Le réservoir est prévu compartimenté (deux fois 2 100m3),
Son coût :
Réservoir = 980 000€
Equipements = 610 000€
Adaptation des Réseaux = 1 665 000€
Total = 3 255 000€
Les avantages :
1) Les coûts des investissements sont modérés, 1,6M€
2) La construction est plus rapide et plus respectueuse de l’environnement.
3) Sa prise en compte dans la notion de développement durable, n’est pas pénalisante, la masse de béton à retraiter est plusieurs fois inférieure à celle d’un château d’eau.
4) Le compartimentage en plusieurs réservoirs, sans surcoût notable, offre une plus grande sécurité et souplesse d’exploitation et d’entretien.
5) Ce type de construction permet des agrandissements par ajout de cuves, en fonction de la demande croissante en eau.
6) L’intégration dans l’environnement est parfaite, aucune nuisance.
7) en cas de coupure de courant, grâce à la présence d’un groupe électrogène de secours, (comme dans les cliniques ou autres services publics) l’alimentation des abonnés et du service incendie reste continue.
8) Durant la période d’amortissement des installations jusqu’en 2024, la réserve semi-enterrée est la plus économique.
L’inconvénient
1) pour la redistribution de l’eau depuis la réserve semi-enterrée, il faut des pompes de refoulement qui entrainent des frais de fonctionnement.
Une incidence marginale qui entre en jeu seulement après 2024 ! 0,017€/M3, soit l’équivalent du prix de 3 baguettes de pains par an 0,017€ X 150 m3= 2,55€ pour une consommation de 150m3 !!
Un château d’eau en béton haut de 45 mètres
Avec une capacité globale de 4 2OOm3 d’eau, il serait l’un des plus volumineux et des plus haut de la France entière. Ceci représente le volume de la halle de Saint-Lys, perchée sur la tour d’un grand immeuble de 17 étages !!. Vous comprendrez que, dans ces conditions, Il est très difficile d’intégrer un tel monstre architectural sur le plateau d’Aulières, proche d’habitations et au voisinage de notre bastide historique qui ne compte que de rares constructions de 4 étages.
Son coût :
Château d’eau = 3 250 000€
Adaptation des réseaux = 1 730 000€
TOTAL = 4 980 000€
Le seul avantage du château d’eau :
1) Après 2024 les coûts d’exploitation calculés aujourd’hui sont inférieurs d’environ 0,010€/M3 à la réserve semi enterrée, car la desserte est assurée naturellement en gravitaire.
Les inconvénients du Château d’eau sont très nombreux :
1) Les coûts d’investissements estimés sont beaucoup plus importants, plus 1,7M€.
2) En l’absence d’étude des sols, ne sont pas connus aujourd’hui les surcoûts liés à la profondeur des fondations pour un réservoir d’une telle ampleur.
3) L’empreinte d’une verrue dans l’environnement de façon irréversible pour plus d’un siècle.
4) Disproportionné par rapport aux châteaux d’eau existants : une capacité dix fois plus grande que celle des châteaux d’eau existants à Fonsorbes (200m3, 25m de hauteur) ou Fontenilles (150m3, 15m de hauteur) .
5) L’impossibilité d’agrandir sa capacité.
6) Si la solution du château d’eau était retenue il faudrait , à partir de 2024 engager la construction d’un deuxième château d’eau ou une réserve semi enterrée.
7) Le compartimentage de la cuve entraine un surcoût non négligeable. La solution alternative est la construction de deux châteaux d’eau cote à cote.
8) En cas de coupure de courant, le château d’eau ne peut assurer une desserte des abonnés ou de défense incendie que pendant 24 heures.
9) D’autre part, la notion de développement durable oblige à prendre en compte le coût de retraitement de la grande masse de béton le jour de sa désaffectation. Sur ce point le syndicat reste muet, on verra bien dans plus de 50 ans !
10) Combien de nouvelles antennes par exemple du groupe Bouygues constructeur de château d’eau mais aussi opérateur de téléphonie mobile mettra-t-il en place à son sommet ? Personne ne peut affirmer que ces antennes ne seront pas installées tôt ou tard ! Et ce sont bien les Saint-Lysiens qui en subiront les effets nocifs déjà dénoncés par nombre de victimes ! Pourquoi notre municipalité se tait-elle sur ce sujet ?
11) A ce jour aucune étude d’impact n’étant effectuée, il n’a pas été pris en compte des contraintes liées à la proximité de Blagnac et des règles strictes de la Direction Générale de l’aviation civile dans notre secteur.
Et le prix de l’eau dans tout ça ?
Jusqu’en 2024, qui correspond à la période d’amortissement de l’investissement du château d’eau ou de la réserve semi enterrée, tous les rapports d’experts s’accordent pour dire que l’impact sur le prix du M3 d’eau sera insignifiant.
Investissement incidence sur le prix de l’eau2008 / 2024
Réservoir semi enterré 3 255 000€ 0,039€/M3
Château d’eau 5 130 000€ 0,043€/M3
Ici encore, la solution de la réserve semi enterrée est préférable pour les usagers.
De plus, la solution du château d’eau a été calculée en 2006 sur la base de taux d’emprunt à 3% qui très largement sous estimée compte tenu du contexte financier actuel.
Après 2024, D’autres équipements devront être prévus pour subvenir aux nouveaux besoins. Quant aux installations existantes, s’il est vrai que la solution du réservoir semi enterré entraine un coût de fonctionnement qui aura un très faible impact financier INSIGNIFIANT (estimé à 0,017€/M3), Une augmentation marginale de 0,017€/M3, soit l’équivalent du prix de 3 baguettes de pains par an 0,017€ X 150 m3= 2,55€ pour une consommation de 150m3.
Il faut aussi prendre en compte que le château d’eau entraînera lui aussi des frais de fonctionnement : entretien du revêtement extérieur suivant le choix effectué, parois végétale, décors peint ou matérialisé, éclairage, aménagement spéciaux non pris en compte aujourd’hui dans les études de financement et de coût d’exploitation.
Non au bétonnage de Saint-Lys ?
Ø Depuis le début, le Président du Syndicat des eaux, a toujours imposé son choix, celui d’un château d’eau sur Saint-Lys. En 2007, pour faire fléchir les communes de SAINT-LYS, FONTENILLES et FONSORBES, opposées unanimement au château d’eau, le Président a publiquement menacé ces communes de ne plus donner d’avis favorable pour de nouveaux branchements à l’eau potable pour de nouvelles constructions.
Ø Le Maire de Fonsorbes faisait savoir au syndicat des eaux qu’il ne disposait pas de terrain pour la construction d’un château d’eau, surprenant non ? Aujourd’hui, il ne propose même pas un emplacement sur la vaste zone d’activité « Les portes du Gers » située derrière le Lycée de plusieurs dizaines d’hectares qu’il s’apprête à ouvrir!
Ø Dés 2004, s’il est admis qu’une réserve d’eau doit se situer sur le secteur nord du Syndicat, c'est-à-dire dans le triangle compris entre les communes de Saint-Lys, Fontenilles et Fonsorbes, la commune qui en a besoin prioritairement c’est Fonsorbes de par sa politique d’expansion galopante de l’urbanisation.
Ø Dès 2006, Les conseils municipaux des communes de Fontenilles, Fonsorbes et Saint-Lys adoptent une même délibération contre l’implantation d’un château d’eau sur Saint-Lys, mais donnent leur accord pour l’implantation d’une réserve semi enterrée à Saint-Lys.
Qu’en est-il des positions des conseils municipaux en 2008, après les élections municipales ?
Ø Les nouveaux Conseils municipaux de Saint-Lys, Fontenilles et Fonsorbes n’ont pas pris de nouvelle délibération à ce jour, mais ils acceptent de fait le projet d’implantation d’un immense château d’eau sur la commune de Saint-Lys en dénonçant à qui veut bien les croire : « ce n’est pas nous, c’est le syndicat des eaux qui impose le château d’eau » !! A Saint-Lys Les mêmes élus qui s’opposaient au château d’eau quand ils étaient dans l’opposition, (Lucien BARTHE, Marie Ange SICARD, Monique d’Oliveira, Christine Castaing) n’opposent aujourd’hui qu’une résistance de façade au château d’eau, parce qu’ils sont aujourd’hui dans l’équipe majoritaire. Ce sont des apparatchiks d’un même parti politique qui semblent diriger d’une seule voix les communes de Saint-Lys, Fonsorbes, le canton de Saint-Lys et le syndicat des eaux.
Ø Le nouveau conseiller Général du Canton Monsieur Pierre DUPLANTE, en l’absence de déclaration ne semble plus aujourd’hui s’opposer à l’implantation d’un château d’eau à Saint-Lys. Un bel exemple de revirement de jugement motivé semble-t-il, pour poursuivre l’urbanisation galopante de sa commune sur le dos des Saint-Lysiens et tant pis pour la solidarité cantonale.
Ø Quant à l’ancien Maire de Fontenilles et ancien Conseiller Général du Canton, Monsieur Christian JUMEL il est toujours aussi fortement opposé au château d’eau sur la commune de Saint-Lys ou Fonsorbes et favorable à l’implantation d’une réserve semi enterrée sur Saint-lys tout comme l’équipe de l’ancien maire de Saint-Lys, Patrick LASSEUBE.
En conclusion : Ne cédons pas à la menace, Dénonçons-la !
Ø La solution de la réserve semi enterrée, bien que rejetée d’entrée par le syndicat des eaux, fait depuis 4 ans douter les instances de ce même syndicat du bien fondé de sa démarche.
Ø Il est remarquable, que tous les rapports d’experts plaident tous, pour la solution de la réserve semi enterrée !! (Tous les chiffres et données techniques proviennent des rapports commandés à des agences par le syndicat des eaux des coteaux du Touch).
Ø Il faudra se mobiliser à l’occasion de l’enquête publique, pour que le bon sens l’emporte.
Ø Pour préserver l’environnement des générations futures, disons NON au château d’eau monstrueux, pour que nous laissions à nos enfants un héritage qui ne soit pas la honte de toute la Région Midi-Pyrénées.
Ø Les Saint-Lysiens ne doivent pas accepter ce château d’eau comme une fatalité. Ne cédons pas à la menace du Président du Syndicat des Eaux, condamnons là et exigeons une véritable concertation autour des différents projets, un véritable acte de démocratie participative, pour un enjeu aussi important.
Compte rendu de la réunion « Réservoir Nord »
Saint-Lys le mardi 25 novembre 2008 à 18H30 salle du conseil municipal
Présents (Elus) : L. Barthe (président de séance). Mmes Castaing, Roussel, D’Oliveira, Louit, Mrs Jacquet, R.Villeneuve, P. Lasseube, B. Tarride.
Non élu : Pierre Vaysse
Coteaux du Touch : Mme Perez-Cazar + Mr Responsable usine Lherm.
Cabinet Bardin Soulès (2) + Architecte
Absents excusés : Mr Tène + Mmes Sicard + Lassalle.
Absente : Mme Guth.
Objet de la réunion : Réussir l’intégration paysagère du « réservoir d’eau potable ».
P. Lasseube et B. Tarride précisent en début de réunion « nous sommes venus uniquement pour écouter, sachant que nous sommes contre le projet château d’eau ».
Beaucoup d’absents dans les rangs des élus de l’équipe majoritaire, le choix du château d’eau par l’équipe majoritaire semble acquis, les présents tentent par tous les moyens de trouver des artifices pour faire avaler le monstre de château d’eau aux Saint-Lysiens. On discute de la couleur du monument de son éclairage et des plantations d’arbres et de fleurs aux abords.
Questions des élus majoritaires pêle-mêle :
C. Castaing souhaite qu’il y ait une évocation forte de Saint-Lys Radio. Un château en forme de phare maritime, un jardin paysager avec des antennes comme à l’époque de la radio, une salle d’exposition pour les associations de Saint-Lys Radio !
Possibilité d’éclairer le château d’eau la nuit, en vert, en bleu, avec un bandeau lumineux clignotant au sommet ! etc. Points lumineux le long du réservoir pour rappeler les bateaux !
R.Villeneuve : « j’habite non loin du château d’eau, il ne me dérange pas trop, il faudra juste veiller à son orientation pour le rendre plus esthétique. Précision : R.Villeneuve Habite environ à 300m, mais les premières maisons sont à quelques dizaine de mètres. Les maisons du quartier du moulin de la Jalousie à environ 150m.
Et, proposition « forte » (expression de Lucien Barthe) : la création d’une salle communale. Quelques propositions en vrac : dans le fût du château d’eau (40m2), au pied du château d’eau, d’une taille qui varie de 100 à 200 m2.
Mme la Directrice du syndicat rappelle que le but unique du Syndicat des eaux des coteaux Touch est de distribuer de l’eau potable et que l’enveloppe maximale du volet « intégration paysagère » ne peut excéder 5 % du montant des travaux soit 150 000 €uros. Le projet de salle attenante devra être porté par la municipalité de Saint-Lys.
Avec cette enveloppe de 150 000€, il est exclu de pouvoir faire l’éclairage du monument, un aménagement paysager et d’aménager une salle de quelque 40 m2 dans le fût du château d’eau.
Choix de la forme du château d’eau : Compte tenu de l’enveloppe budgétaire serrée, toute forme élaborée esthétiquement a été écartée d’entrée. La proposition de l’architecte est banale et traditionnelle : Deux cuves en V attenantes et légèrement décalées sur un fut cylindrique droit.
il est indiqué que lors de la prochaine réunion l’architecte viendra avec 3 maquettes à l’échelle.
RÉUNION PUBLIQUE
Lors du Conseil municipal du 1er Décembre le Maire a indiqué qu’il y aurait une réunion publique de présentation du château d’eau en Janvier ou Février 2009. Voilà un exercice de mise devant le fait accompli en lieu et place d’une démarche de « démocratie participative ».
Si vous vous posez des questions où pour toute information complémentaire écrivez-nous : canarddelayguebelle@voila.fr