Journal n°7 du "Canard de l'Ayguebelle"
Version numérique
N°7 du journal du
Canard de l'Ayguebelle
(03.14)
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Édito
Poil à gratter des décideurs locaux, révélateur de vérités cachées, défenseur des causes locales qui semblaient perdues, amplificateur de voix des associations de défense d’intérêts Saint-Lysiens…..Cela fait vingt ans* cette année que ce journal de Saint-Lys donne des informations locales que vous ne retrouverez nulle part ailleurs.
Entièrement réalisé et financé** par des Saint-Lysien(ne)s très attachés à la liberté d’expression et au droit à l’information.
Lors des prochaines élections municipales, qui se dérouleront les 23 et 30 mars prochains, nous faisons partie de la liste l’Alternative pour Saint-Lys, menée par Catherine Renaux.
Mais, le moment nous semblait propice pour donner la parole à ceux qui œuvrent bénévolement pour votre bien être.
Bien sûr, vous pouvez suivre toute notre info locale en continu sur le blog du Canard de l’Ayguebelle ou sur son Facebook.
Les membres de la rédaction adressent un grand merci aux nombreux lecteurs du Canard de l’Ayguebelle, pour leur fidélité et leur soutien depuis 1994.
M. Patrick Lasseube
Directeur de publication
*publié sous le titre « La lettre aux saint-lysiens » dont le premier numéro est paru en 1994, le journal poursuivra sa parution en 2009 sous le nom de « Le canard de l’Ayguebelle ».
**Coût de la publication de ce numéro : 185€
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Courrier des lecteurs
Avec l'accord de M. É. Rabinovici, nous publions sa lettre ouverte à Jacques Tène (maire sortant PS) :
" Je viens de recevoir, dans ma boîte aux lettres, l'avant programme du maire sortant.
Je dois avouer mon immense étonnement en le lisant. M. Tène lors de sa précédente élection avait fait, dans ses avant programmes de nombreux rapprochements, des comparaisons et des allusions avec la politique nationale qui était alors menée par un certain M. Sarkozy.
Du reste, une fois élu, il n'a pas manqué pendant un certain temps, dans ses billets du maire, d'être particulièrement critique à l'endroit du gouvernement de l'époque. On aurait pu espérer, dans cet avant programme, que M. Tène continue de nous faire partager sa vision politique nationale des choses et nous éclaire de ses lumières sur le gouvernement actuel.
Cela aurait été un juste retour des choses, puisque sa précédente élection s'était notamment construite sur un anti-sarkozysme primaire, où le message de l'époque, judicieusement distillé par les instances socialistes, était bien que les élections municipales avaient un enjeu national.
Là, pour le coup... Rien. Le vide. Le néant. Pas de commentaires sur la gouvernance actuelle de notre pays. Même pas le logo du PS sur le document. Comme si se revendiquer de celui-ci était un handicap. Pas un mot sur le national, sur le pacte de responsabilité, sur les retraites, la TVA sociale, tout ce que M. Tène rejetait à l'époque et tout ce que le PS au gouvernement a mis en place. Il semble maintenant, et à contrario de ce qui c'était passé avant, que les élections municipales soient uniquement un enjeu local.
Je souris... l'arroseur est arrosé. »
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Touch’ pas à mon eau !
Interview de Mme Christiane Rembès, Présidente de l’Association de défense des Usagers du Syndicat Intercommunal des Eaux des Coteaux du Touch (ADUSIECT).
Qu’elle est la raison de cette association ?
Depuis 2011 nombreux sont les Saint-Lysiens qui ont été victimes de la rupture de canalisation d’eau potable après le compteur. Dans ce cas, les réparations sont à la charge du propriétaire. Devant le nombre croissant de sinistrés et le silence observé tant par la municipalité que par le syndicat des eaux, nous avons décidé de nous regrouper en association pour nous faire entendre. C'est ainsi que l'ADUSIECT est née.
À combien estimez-vous le nombre de personnes concernées ?
Nous en avons recensé environ 400, alors que la mairie ou le Syndicat Intercommunal des Eaux des Coteaux du Touch (SIECT) en ont comptabilisés 80 seulement.
D’où vient le mal ?
Alors que les élus de Saint-Lys et les responsables du SIECT nous affirmaient que certaines de ces ruptures étaient la conséquence du « gonflement et rétrécissement des terres argileuses ou des cailloux et racines des arbres, le gel, la sécheresse… » Nous sommes allés à la recherche sur le plan national de situations identiques à celles que nous vivions à Saint-Lys. Nous avons fini par trouver. La rupture est due à la combinaison de trois facteurs, qui, réunis, provoquent une réaction chimique entraînant la détérioration des canalisations plastiques en EPR.
Avec la construction du château d’eau la pression dans les canalisations a été fortement augmentée. De trois bars maximum acceptés par notre matériel ménager (chauffe-eau) elle peut atteindre maintenant 6 ou 7 bars.
Depuis 1998 le purificateur d’eau qui était du chlore a été remplacé par du dioxyde de chlore. Le troisième facteur est la température élevée de l’eau courante distribuée. L’eau d’approvisionnement de notre réseau est puisée dans le canal de Saint-Martory qui lui-même s’alimente à la Garonne.
Ces trois facteurs : Forte pression + Dioxyde de chlore + température élevée de l’eau provoquent une réaction en chaîne qui fissure les tuyaux même les plus récents.
Le Syndicat des eaux est-il responsable ?
Le 7 février 2013 le Président du SIECT reconnaissait que les ruptures pouvaient venir d’une réaction chimique comme l’avait déterminé l’enquête menée par notre association. C’est bien le syndicat qui est responsable de la qualité de l’eau qu’il distribue aux abonnés. C’est à lui à prendre les mesures d’indemnisations auprès de sinistrés.
Y-a-t’il des procédures d’indemnisations en cours ?
Non, le SIECT et la municipalité de Saint-Lys ne veulent pas reconnaître leurs responsabilités. Il n’y a pas de prise en charge des frais de réparation qui peuvent dépasser les 1000€ ! ni des excédents de consommation d’eau (les factures sont doublées)
Je vous sens déterminée et amère ?
Oui, il est regrettable que le 1er Adjoint au Maire de Saint-Lys, vice-Président du Syndicat des eaux n’ait pas informé et soutenu les Saint-Lysiens.
Plus d'infos :
touchpasamoneau@voila.fr / Tél : 06 50 36 24 57
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Quand la municipalité se prend les pieds dans le tapis
6 ans de promesses et toujours pas de Dojo et de salle des Arts martiaux
À Saint-Lys ce sont des bénévoles qui gèrent les infrastructures sportives, ainsi que la répartition de la subvention municipale de 67 000€ à la vingtaine d’associations sportives.
La gestion associative des 2182 adhérents enregistrés pour la saison 2013/2014 permet à la municipalité d’économiser plus 50 000€ de frais de fonctionnement correspondant au poste de directeur des sports et de secrétariat.
Le comité directeur du SLOO, présidé par M. Denis Buvat, déploie beaucoup d’énergie pour gérer au plus juste le budget et les installations. Ces dernières sont vieillissantes. Il est nécessaire de les renouveler. Depuis plus de vingt années, les municipalités successives ont réalisé de nouveaux locaux sportifs : La municipalité de Jacques Troyes, la construction de la 2e salle du COSEC, celle de Patrick Lasseube la construction du tennis couvert, la maison du foot. L’actuelle équipe municipale sortante n’a apporté aucune nouvelle salle couverte. L’absence d’un nouveau gymnase, ou d’une salle des arts martiaux et dojo, a pour conséquence directe que plusieurs sections ne peuvent plus prendre de nouveaux adhérents.
Lors de l’assemblée générale du SLOO le 30 janvier dernier, monsieur le maire a déclaré « qu’aucun projet n’était définitivement arrêté sur un espace public de 600m2 » alors que le permis de construire est délivré !
Une fois encore c’est l’indécision qui caractérise la municipalité en place. En effet depuis 2008, sur ces 600m2 sont annoncés, un espace pour des assistantes maternelles, plus une salle polyvalente pour l’école Tabarly, plus un logement d’urgence, en enfin un dojo… Mais, il n’y aura pas de place pour tout le monde.
6 ans de projets, de plans (2008/2014) successifs et toujours rien de concret.
Les 2182 adhérents du SLOO attendent de la prochaine municipalité plus de franchise et des réalisations concrètes dans son mandat.
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Aimi l’occitan a l’escòla de Sent Lis* !
*J’aime apprendre l’occitan à l’école ici à Saint-Lys
Ce slogan accolé à la croix occitane est l’œuvre des enfants scolarisés en classe bilingue Français/Occitan au groupe scolaire du Gazailla. Les écoliers arborent l’autocollant, le « pèga solet », signe incontesté du succès de l’introduction de l’apprentissage de la langue occitane à l’école en parité avec le français.
À la rentrée de septembre 2013 on a battu le record d’inscriptions avec plus de 160 « pitchous » en section bilingue. Du jamais vu depuis l’ouverture en septembre 2003 de la première classe et ses 18 inscriptions. La mise en place de cet enseignement bilingue c’est fait sous l’impulsion de l’association Catinou, projet soutenu par Patrick Lasseube et Nicolas Rey-Bèthbéder de l’ancienne municipalité. Aujourd’hui avec plus de 10 ans de recul, les parents sont satisfaits, car l’apprentissage d’une langue, dès la maternelle, facilite l’apprentissage d’autres langues tel l’espagnol, voire l’anglais.
Si aujourd’hui l’occitan a souvent disparu des conversations du marché, il revient en force avec les jeunes générations. Les parents de ces jeunes écoliers bilingues ne veulent pas en rester là. Frédéric Gardes, un nouveau Saint-Lysien, anime bénévolement un atelier d’apprentissage de l’occitan pour les adultes.
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Catherine RENAUX
Tête de liste de : L’Alternative pour Saint-Lys
Quelle est la couleur politique de votre liste ?
Ni PS - Ni UMP ! Notre liste porte les couleurs de l’Écologie, du Centre et de la Gauche. Elle est soutenue par Europe Écologie - Les Verts et le MoDem.
Vous avez décidé avec vos colistiers d'appliquer une règle simple celle du non cumul des mandats et des indemnités. Pourquoi ?
Honnêtement, on ne peut pas être à la fois Maire d’une commune de 9000 habitants et vice-présidente d’une agglomération de 75 000 habitants. En mars prochain, si je suis élue Maire de Saint-Lys c'est Patrick Lasseube qui sera candidat au poste de vice-président à la CAM, Communauté d’Agglomération du Muretain.
Une nouvelle règle sera appliquée : une seule indemnité par élu. Comme beaucoup de Saint-Lysiennes et Saint-Lysiens, je suis persuadée que le partage des responsabilités nous assure un plus grand engagement des élus dans leurs missions.
Qu’apporte votre rapprochement avec le centriste Patrick Lasseube ?
Il nous a permis de mettre en commun nos compétences respectives. Ceci a entraîné la venue de personnes séduites par ce rapprochement et des personnes de gauche excédées par le comportement du Maire sortant PS.
L’Alternative pour Saint-Lys représente une dynamique innovante et porteuse d’avenir pour Saint-Lys !
Pouvez-vous nous annoncer quelques mesures que vous mettrez en place?
En six ans, la dette par habitant a doublé, de 500€ en 2008 elle est à 1 000 € en 2013 !
Ma première préoccupation sera de diminuer la dette de la commune pour stabiliser les impôts locaux. Il nous faudra réduire les dépenses de fonctionnement de la commune. Comme je l'ai annoncé le 14 janvier, lors de notre réunion publique, « un projet – un budget ». Le projet pharaonique du maire sortant, celui de la «maison des associations» de 5 millions d’euros est aujourd’hui abandonné faute de financement.
Bilan : 340 000 € de frais d’études gaspillés à la charge des seuls Saint-Lysiens (ne)s.
Concernant la sécurité des biens et des personnes ?
Nous poursuivrons la mise en place du dispositif « Citoyens vigilants » dans les quartiers. Afin d’enrayer la spirale des cambriolages, les effectifs de la Police Municipale effectueront des rondes en VTT de jour dans les lotissements. Pour lutter contre le vandalisme la nuit, nous ferons appel aux services d'une société spécialisée dans la surveillance des installations publiques et le centre-ville les week-ends.
Face à la pénurie de locaux sportifs et associatifs, quelle première réponse concrète apportez-vous ?
Fin 2015, l’association APEISHAT, qui gère le site d’accueil des handicapés Espoir Concorde, route de Saint-Thomas, cédera gratuitement à la commune 1 000 m² de locaux. En bon état, il faudra y apporter quelques modifications intérieures pour les mettre à disposition des associations sportives et culturelles de Saint-Lys. Le COSEC devra subir des travaux de rénovation mais la réalisation d’une nouvelle salle de sports est nécessaire.
Quelle réponse apportez-vous à l’absence de cheminements cyclables et piétonniers ?
La création de cheminements, cyclables et pédestres, sécurisés le long des avenues seront les premiers gros dossiers à mettre en œuvre. Ces réalisations sont nécessaires pour accéder en toute sécurité aux écoles et au centre-ville.
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Le Canard de l’Ayguebelle
Mars 2014
Journal gratuit d’information communale
Adresse : 2053 route de Lamasquère 31470 Saint-Lys
Twitter : @Lasseube1
Tél : 06.86.89.23 61
Directeur de publication : Patrick Lasseube
Rédaction : Nicolas Rey-Bèthbéder (MoDem) ; Bernard Barbié ; Philippe Bossavit.