Les échos du conseil municipal du 16.12.13
Compte-rendu du conseil du 16 décembre 2013
par les élus d'opposition du groupe Bien Vivre à Saint-Lys,
candidats sur la liste L'Alternative pour Saint-Lys menée par Catherine Renaux.
18 délibérations étaient à l’ordre du jour.
La quasi totalité ont été votées à l’unanimité.
Il faut dire que ces délibérations étaient des validations administratives ou des délibérations où le bon sens l’emporte pour assurer le quotidien de la vie communale.
Il nous a été présenté le rapport provisoire financier de l’intégration de la commune de Fonsorbes à la Communauté d’agglomération du Muretain. Après avoir dénoncé la municipalité de Saint-Lys au moment de son adhésion à la CAM en 2003 voilà que Fonsorbes intègre à son tour la CAM après 10 ans de réflexion !
Monsieur le maire P.S., Jacques Tène, avait mis deux délibérations « politiques » à l’ordre du jour. L’une concernait la contestation du relèvement par le gouvernement du taux de la TVA pour les centres équestres de 7% à 20%.
MM. Patrick Lasseube & Bernard Barbié ont rappelé à Monsieur le maire que le conseil municipal n’avait pas la compétence pour en débattre. Cette décision a été prise sur proposition du gouvernement et l’assemblée nationale.
Et s’il y avait à débattre sur l’augmentation de la TVA il aurait été judicieux de débattre de l’augmentation de la TVA dans les transports en communs de 7% à 10% et qui touche une grande partie de la population, étudiant, actifs et retraité.
Curieux, non, que notre maire P.S. vienne s’opposer à ses pairs du gouvernement à moins que ce ne soit que pure manœuvre électoraliste. MM. Patrick Lasseube et Bernard Barbié ne sont pas tombés dans ce piège grotesque et se sont retirés du vote.
L’autre délibération concernait la contestation du découpage des cantons par le Parti socialiste. Effectivement Saint-Lys ne sera plus chef-lieu de canton au détriment de Plaisance-du-Touch. L’actuelle réforme est encore pire que celle proposée par Nicolas Sarkozy.
MM. Patrick Lasseube & Bernard Barbié ont rappelé à Monsieur le maire que le découpage des nouveaux cantons est l’œuvre exclusive du ministre de l’Intérieur sur proposition du parti socialiste. Devant notre refus de débattre, Monsieur le maire déclara « si vous ne voulez pas débattre, alors il n’y aura pas de débat ».
Il est surprenant de constater que, si des élus de l’opposition refusent de débattre, les 21 autres élus de l’équipe majoritaire n’ont rien à dire !