Des nouvelles du CPAR St-Lys

Compte-Rendu Imagine Saint-Lys

du comité de suivi du CPAR,

1^er mars 24

Date et lieu et objet : Le vendredi 1er mars 2024 après-midi, à la mairie de Saint-Lys, il y a eu une seconde réunion du comité de suivi du Centre de Préparation Au Retour (CPAR). La réunion a duré une petite heure.

Ce second comité de suivi du CPAR St-Lys a été fait avec trois mois de retard. Un premier comité de suivi avait été fait le 25 septembre 2023 > cliquez ici pour voir le 1er compte-rendu

Présents :

-M. Jean-Luc Blondel, sous-préfet de Muret,

-M^me Monique Iborra, députée,

-3 personnes d'Adoma (dont le directeur M. Michel Kessouari),

-M. le colonel de gendarmerie,

-M^me Lucia Seixas DGS de la mairie de St-Lys.

-M. Serge Deuilhé maire, M^me Arlette Grangé maire-adjointe, M^mes Laurence Roussel et Caroline Ferrer conseillères municipales de la majorité, M. Denis Buvat, conseiller municipal de la majorité,

-M^me Nicole Dédébat, conseillère municipale d'opposition du groupe Imagine St-Lys, M. Thierry Bertrand conseiller municipal d'opposition du groupe St-Lys en vie,

Déroulé du comité de suivi sur le CPAR St-Lys

L'accueil de bienvenue a été fait par M. S. Deuilhé, maire.

Puis nous avons eu une introduction par M. le sous-préfet JL Blondel qui a regretté le retard pris pour ce comité de suivi.

Mme M. Iborra précise qu’elle vient de visiter le site en présence de M. JL Blondel et de M. M. Kessouari d'Adoma. Elle trouve les locaux aménagés de façon efficace, bien organisés et très propres. Elle se félicite que le calme soit revenu.

M. JL Blondel précise qu’une visite nous sera proposée sous peu.

M. M. Kessouari rappelle ce qu’est un centre DPAR . C’est organisé autour de 22 chambres, équipées en mobilier divers.

Les travaux ont porté sur l’aménagement d’une salle de détente. Divers travaux de conformité comme la mise en couvert, les gouttières, maintenance et entretien à finaliser sont en cours : Il s'agit en autre de la mise en couvert, gouttières, chaufferie, éclairage en led, revêtement de murs.

La mise en service s’est effectuée dès septembre 2023 comme prévu.

134 personnes accueillies et 111 personnes sont reparties, les séjours sont de 3 semaines selon les cas.

Pour chacun il y a des démarches administratives à finaliser pour le retour, notamment la vérification des identités et nationalités avec les pays concernés.

Ces pays concernés sont en premier la Géorgie puis l’Albanie et l’Algérie.

À ce jour il y a 33 personnes accueillies dont des familles avec enfants en bas âge.

Un espace enfants a été créé, des orientations LAEP ont été faites.

Sur les questions de santé les personnes ont été dirigées vers Médecins du monde, le PASS ou la médecine libérale souvent à Toulouse.

Les personnes ont des bons de 5€ par jour et par personne et des tickets gratuits de transport.

Il y a peu de francophones.

Chaque ménage bénéficie de 17 à 35 m².

On compte 7 personnes isolées, 1 famille de 2 personnes, 1 de 3, 1 de 4, 1 de 5 et 2 de 6.

Pour le personnel encadrant, il y a 8 employés temps plein : une directrice, une assistante secrétaire, 3 travailleurs sociaux, 3 agents polyvalents, du lundi au vendredi.

Les attentes de l’équipe consistent à développer un réseau de partenaires locaux avec des bénévoles notamment pour un accès facilité aux loisirs pour les enfants…

Débats :

Nicole Dédébat (ND) : Je rebondis sur les derniers propos pour indiquer que nous connaissons deux soignants prêts à s’investir sur les questions de santé. Nous sommes aussi désireux de mobiliser des personnes bénévoles afin d’interactions pourquoi pas autour d’ateliers cuisine ou autres. Ce serait de nature à entretenir des relations afin de combattre les idées reçues xénophobes.

Serge Deuilhé (SD) : Il nous faut contribuer à actions collaboratives et insérer dans le St-Lys-Mag' une communication efficiente.

Monique Iborra (MI) : Il y a des choses à faire, j’ai trouvé des personnes en demande de sociabilité et paisibles.

Caroline Ferrer : Nous avons entendu parler d’incivilités vers l’école Tabarly, notamment des murs et des sols enduits de matière fécale... Il nous faut donc rassurer les Saint-Lysiens.

SD : S’insurge fortement contre ce type de rumeurs infondées et note qu’aucun incident ne lui a été rapporté concrètement. Au départ quelques incidents mineurs ont été constatés mais tout est rentré dans l’ordre.

JL Blondel, sous-préfet (JLB) : Il y a eu cet automne un monsieur qui a pu se procurer de l’alcool alors que les bons ne le permettent pas, et s’est mal comporté. Il a été transféré en centre de rétention et reconduit dans son pays en perdant le bénéfice de l’argent prévu dans le protocole du retour. Si des personnes s’exposent à des actes délictueux, elles seront judiciarisées et perdront le statut comme précédemment. Elles le savent. Elles circulent librement en connaissance de cause.

MI : La députée rappelle qu’il est indispensable de créer des interactions sociales, et pourquoi pas autour de la cuisine.

Thierry Bertrand : Avez-vous d'ores et déjà des statistiques sur la question de délinquance depuis l’ouverture du CPAR ?

JLB : Il n'y a pas d’augmentation de la délinquance à Saint-Lys. Mis à part l’exemple cité ci-dessus il n’y a pas d’actes constaté. À ce sujet il rapporte que des journalistes ont enquêté auprès de la population saint-lysienne. Il n’y a plus de ressenti négatif ; l’accueil des personnes en CPAR n’est plus un enjeu et le site bien tenu.

Le colonel de gendarmerie précise qu’il n’y a pas de statistiques précises sur un temps court. Il confirme qu’aucun acte de délinquance ou d’incivilité n’ont été constatés.

ND : Est-ce que toutes les personnes présentes au CPAR St-Lys sont issues d'États avec qui la France a un accord permettant la procédure DPAR ?

JLB : Oui, il n'y a aucune exception. Tous repartent dans leur pays d'origine. On a un accord puisque des démarches sont conduites en amont du départ pour vérifier les nationalités des demandeurs de cette procédure.

CR de Nicole Dédébat